Bienvenue sur le blog du Shakko, groupement de joueurs au sein de l'association Rennaissance & Culture
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15 mai 2005

Sidi Bouzid, Tunisie : février 1943.

14 février 1943, dans la région de Sidi Bouzid, en Tunisie.

Les alliés ont débarqué en Novembre dernier sur les côtes de l’Algérie Française.
Au même moment, à la frontière Egyptienne, l’Afrika korps de Rommel et ses alliés Italiens étaient stoppés par la 8ème armée britannique à hauteur d’une petite station de chemin de fer : El ALAMEIN.
S’ensuivit la retraite des troupes de l’Axe à travers toute la Lybie, mollement suivies il est vrai par les unités de Montgomery dont les mouvements furent handicapés par des problèmes de logistique et par les pluies d’automne.

Pour empêcher, ou du moins retarder la jonction entre les Américains venant de l’ouest et les Britanniques venant de l’est, de nouvelles unités allemandes ont été envoyées en Tunisie. La proximité de la Sicile et de l’Italie permet aux forces de l’axe de bénéficier de raisonnables quantités d’approvisionnement et d’une bonne couverture aérienne, bref les conditions réunies pour tenter de reprendre l’initiative…

La tempête de sable ayant masqué les mouvements des deux protagonistes, ceux ci furent aussi surpris les uns que les autres de se retrouver, du moins pour leurs éléments de pointe, quasiment à portée de fusil.

Infanterie mécanisée, automitrailleuses et chars légers se sont attaqués à leurs objectifs, les adversaires ayant eu la même idée générale de départ, à savoir bloquer à gauche et frapper à droite.
Les premières unités U.S. se sont rapidement trouvées sous le feu de pièces 88 mm et de PAK 38 audacieusement placées et faisant face à leur droite, alors que leur centre était pris entre le feu de chars et de HALF TRACKS de la droite allemande.

Seule une section d’infanterie a passé le barrage de feu allemand, et atteint son objectif.
Entre la droite allemande et le centre américain, un engagement de« SHERMAN » et de PZ III a tourné à l’avantage des panzers, ces derniers étant plus expérimentés.

 Un commandement efficace, un temps de réaction plus court et une meilleure rapidité d’exécution ont permis au kampfgruppe de la 10ème Panzer division d’avoir toujours une longueur d’avance sur la task force Waters.

 Le combat a été si bref, les mouvements si rapides que l’artillerie des deux camps n’a pu agir.

 Les interventions de l’aviation n’ont eu que peu d’impact, même si on a pu observer un combat aérien entre les chasseurs alliés et un groupe de STUKAS, dont un a été descendu.

 Le gros des pertes du côté américain a été, comme souvent, le fait des pièces antichars allemandes, notamment de 88 mm.
Quelques tentatives maladroites voire désespérées pour tempérer le feu allemand se sont soldées par des pertes U.S. supplémentaires.

 Imprévu naturel insolite, des plaques de sable mou, le « fesh-fesh », ont eu raison pendant leurs mouvements de plusieurs blindés des deux camps, dont deux nouveaux chars « TIGRE » du côté allemand, ces derniers s’étant fourvoyés de manière incompréhensible sur une plaque mouvante pourtant signalée…

 
 
Le temps a manqué aux panzers et panzers grenadiers pour chasser les troupes américaines de la table.

Celles ci, pleines d’allant malgré leur inexpérience, ont occupé rapidement de bonnes positions tactiques que leur adversaire n’a pu réduire en totalité.
L’évidente supériorité en commandement et en puissance de feu des allemands ne leur a cependant pas donné un avantage décisif pour la partie.

1 mai 2005

Forêt de Hürtgen, novembre 1944.

Entre Aix la Chapelle et la forêt d’Hürtgen, mi-novembre 1944. Pour les alliés, après l’euphorie des grandes victoires de l’été, l’espoir d’une chute rapide de l’Allemagne nazie s’est envolé. A la rigueur du climat, s’ajoutent les problèmes de ravitaillement dus au fait que les Allemands occupent encore la majorité des ports importants de l’Atlantique et de la Manche, ainsi que le raidissement de la défense ennemie.

En effet, sous l’impulsion du maréchal Model, les troupes du Reich ayant conscience maintenant de combattre pour la défense de la patrie, avec des lignes de communications resserrées, une ligne de front raccourcie et un terrain favorable ont retrouvé leur combativité.

L’attaque américaine a commencé comme il se doit par une intense préparation d’artillerie.
Plusieurs batteries rassemblant des pièces de calibres 105 mm, 155 mm et même 203 mm ont ravagé les premières lignes allemandes.




De nombreux bunkers, pièces antichars, champs de mines, postes d’observation et de commandement furent ou endommagés ou pulvérisés.


 Le P.C. de défense du secteur lui-même reçu plusieurs obus de gros calibre, ravageant les différents systèmes de transmission, mettant hors de combat les personnels et perturbant ainsi les transmissions d’ordres pour le restant de la partie.


 Le mouvement des premières unités d’infanterie (l’effectif de 2 compagnies) se fit assez facilement avec la couverture de chasseurs de chars « M36 JACKSON » et « M 10 DESTROYER » malgré le terrain bouleversé, capturant plusieurs sections de combattants allemands privés de leur soutient disloqué, ou étant trop dispersés par manque d’effectifs pour opposer une défense efficace.




 L’affaire semblait entendue, au point que les chasseurs de chars américains, prenant de l’avance sur l’infanterie, distancèrent cette dernière d’une période de mouvement.


 Les défenses allemandes ayant une certaine profondeur, quelques unités rescapées du pilonnage d’artillerie engagèrent alors les blindés à l’arme antichar individuelle.




Trois engins succombèrent rapidement, tandis que l’infanterie américaine repliait sous un feu défensif nourri.


 Cet arrêt dans l’attaque laissa aux allemands le temps de reconstituer un commandement pour mettre en marche leurs renforts, en particulier une compagnie de panzerjagers.
Ce nouvel obstacle, ajouté à des pertes déjà lourdes et la dégradation météo interdisant l’emploi de l’aviation, contraignit le commandement U.S. à suspendre l’attaque…