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29 août 2010

Saint Côme du Mont, 7 juin 1944.

Normandie, le 7 juin au matin, au nord-ouest de Carentan.
Des paras américains d’une redoutable efficacité.



D’abord peu de pertes au largage de la veille (malgré trois grosses unités dans les zones de marais, un jet pour chaque sous-unité : 1 et 2 sur D6 amenait une perte de socle), et un regroupement rapide autour de l’objectif principal, le bled, de trois compagnies dont celle d’appui.



Une chance aussi que le P.C. de bataillon, n’ait pas eu de pertes dans les marais, et ne se soit pas retrouvé, isolé comme il l’était, sous le feu allemand.
Ensuite, c’est l’allemand qui n’a pas eu de chance.
Censées être en alerte, les unités tenant le village (Wehrmacht, statut régulier) ont dans un premier temps eu du mal à s’organiser (tout à fonctionné sur jet de réaction, traduisant ainsi le fait que le commandement allemand, nageant depuis plusieurs heures sous les infos et ordres contradictoires, n’a pu dans l’immédiat faire face avec tous ses moyens au principal axe d’attaque U.S.).
Après, c’est l’entraînement, l’efficacité au combat du para qui a fait la différence.
Si la compagnie de la 91ème Luftlande division a dans un premier temps bien résisté, étant enfin parvenue à regrouper le gros de ses unités (dommage pour la section d’obusiers) et repoussant les paras ayant pris pied dans une école, les « boys » ont finalement surclassé leurs adversaires.
Peu de teutons ont échappé au massacre.


« Job’s done ! » lâcha un des chefs de compagnie en balançant sa M1 et son casque sur le bureau d’accueil de la mairie, avant de prendre le combiné le reliant au bataillon.

A l’extrémité ouest de la table, face aux redoutables fallschirmjagers du 6ème régiment (statut Elite, qui n’est cependant pas justifié pour toutes les unités de paras présentes en Normandie, ni même S.S., d’après les études récentes de certains d’historiens) ce fut évidemment moins simple.

Une de leurs sections se trouvant être dans l’axe du gros des paras fut logiquement repoussée, mais l’axe de progression des paras U.S. étant le village, se trouvait perpendiculaire aux positions initiales des « Diables verts ».
Pressés d’atteindre leurs objectifs, les paras U.S. ont un peu négligé leurs flancs.
Ce porte-à faux leur a occasionné des pertes, et a même permis à une contre-attaque allemande de se développer, soutenue par des panzers tout juste rentrés sur table selon le système de renforts.
Panzers ?!... Oui, en fait une section de 4 antiques Renault R.35 du PZ Ers.Abt.100.



Le soutien aux paras de leurs mitrailleuses Rebel de 7,5 mm d’origine, leur a couté un engin détruit et un autre immobilisé.
N’empêche, l’attaque réussit, les paras allemands reprenant la plus grosse partie du bois et pouvant gêner l’accès au village par l’ouest.
L’américain en ayant encore sous le pied, de violents combats sont à prévoir dans le bois pour sécuriser le passage des premières unités de la 4ème division d’infanterie U.S.
La grosse majorité de la table reste de toute façon aux mains des paras, avec le village en entier, les carrefours et les ponts les plus importants…

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