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22 déc. 2013

Iwo Jima : 19 février 1945

Il est 9h50 et les 2 régiments (23ème et 25ème Marines ) de la 4ème Division commencent leur progression sur le plateau central. Notre action se situe (côté américain) sur le secteur de la plage qui porte le nom de code « BLUE 1 » (table de droite) et « YELLOW 2 » (table de gauche).
L’état-major a prévu de prendre l’île en 5 jours et l’objectif de la 4ème Division est de prendre et sécuriser le premier aérodrome d’Iwo Jima (il y en a 3 dont un qui n’était pas achevé au nord de l’île).




De leur côté, les Japonais, conduits par le général Kuribayashi, sont prêts. La défense nippone est telle qu’il n’y a pas un centimètre carré de plage qui ne soit sous le feu des mitrailleuses et des mortiers. D’ailleurs, ces mêmes mitrailleuses et mortiers sont couverts par des pièces plus lourdes de façon à les détruire si l’ennemi s’en empare. La plupart des blindés sont transformés en blockhaus car le relief de l’île leur interdit pratiquement tout déplacement.


Soudain, c’est l’enfer, les 3 vagues d’assaut des Marines (infanterie puis chars, LVT et bulldozers) ainsi que le corps médical qui a aussi pris pied sur la plage sont violemment pris à partie par une artillerie nippone très efficace. Le tir des batteries est impitoyable. Sur la plage, les hommes sont cloués au sol par un déluge d’acier qui s’abat sur eux. A cent mètres de la plage, les unités de Marines les plus avancées ne sont guère mieux loties. Les « Japs » sont partout. Les hommes du général Kuribayashi sont si bien enterrés, leurs abris si bien camouflés, que dans leur avance les Marines ne les voient pas toujours. Les japonais les laissent passer et ensuite les prennent à revers. La progression des américains est très lente et coûteuse en vies humaines.



A 11 heures, la situation est toujours la même, et les tirs japonais aussi meurtriers. Ces tirs (sur Yellow 2) visent maintenant les péniches et les chalands qui s’approchent de la plage. Amphitracks, LVT, LSM, LCI sont violemment pris à partie. Ceux qui ont réussit à monter sur le plateau central reçoivent des obus de plein fouet. Plusieurs sont en feu ou littéralement éventrés par le feu intensif de l’artillerie. Néanmoins, les troupes américaines avancent et commencent à éliminer les premiers éléments défensifs. Chars enterrés, nids de mitrailleuses, positions de mortiers sont enlevées au prix de lourdes pertes. Les japonais contre attaquent en faisant sortir des sections d’infanterie camouflées dans des tranchées.
Les chars Sherman ont réussit à prendre pied sur le plateau central qui domine « Blue 1 » et infligent une sévère punition aux casemates avancées. Le réseau souterrain japonais reste cependant exceptionnel et les combattants ont reçu l’ordre de tenir leur position jusqu'à la mort sauf si ils perdent leur canon ou leur mitrailleuse lourde, ils se replient dans un bunker voisin pour continuer la lutte.





Les obus de toutes sortes pleuvent
sur Iwo Jima (côté « Japs » pièces de 155, 105, 75, 70, 37, 47, mortiers de 50 et de 81 se déchaînent), les américains arrosent les positions révélées par des fumigènes afin de masquer les défenseurs et de progresser en coordination infanterie avec bazookas, lance-flammes et les quelques blindés non détruits.





Sur « Blue 1 », les officiers Lothar et Nico parviennent enfin à joindre l’état-major et demandent un appui aérien. 15 minutes après, arrivent plusieurs escadrilles de chasseurs. Devant l’inefficacité des bombardements, le commandement américain a décidé d’utiliser des chasseurs munis de rockets. Lancés à faible altitude par les chasseurs en piqué, ces obus sont plus efficaces (surtout que les bombardiers légers arrosent également les zones définies). Cela provoque la désintégration d’une zone complète où se trouvait une section d’infanterie nippone ainsi qu’un char léger et une pièce anti-char. Les Marines vont pouvoir continuer à progresser.



Sur « Yellow 2 », les officiers Jesse, Steph, JC et Raphaël sont parvenus à nettoyer la première ligne défensive japonaise au prix de lourdes pertes en hommes et de la quasi-totalité de leurs LVT.
Malgré tout, bond par bond, mètre par mètre, les Marines avancent. La deuxième ligne défensive japonaise commence à être entamée mais elle est encore plus solide et mieux armée que la première. Les snipers et les porteurs de charges creuses n’auront pas été assez efficaces sur « Blue 1 » et « Yellow 2 ». A part la mise hors de combat d’une unité constituée de bazookas et le fait d’avoir « fixé » les américains par les snipers, aucun blindé n’a pu être détruit par les porteurs de charges creuses. Ils ont toujours été détectés avant et annihilés.


Au soir de ce premier jour de combat, on peut dire que l’objectif américain n’est pas atteint. L’aérodrome est toujours aux mains des japonais et surtout le deuxième rideau défensif est à peine entamé. Les américains ont cependant bien progressés, n’ont pas perdu beaucoup de Sherman et vont recevoir des renforts des 24è et 26è régiments.
Comme dans la réalité historique, les américains n’ont pas réussit à atteindre l’aérodrome au terme de cette première journée de combats. Ils avaient cependant réussit à passer le second rideau défensif mais ce sont retrouvés « fixés » par la résistance opiniâtre des derniers fortins, bunkers, nids de mitrailleuses et snipers qui se trouvaient aux abords de l’aérodrome.
Le général Kuribayashi et l’Empereur saluent l’opiniâtreté de leurs officiers sur cette partie de l’île. Franck , Jules et Hong-Lam pour « Blue1 » et Johann, Hong-Lim et votre serviteur, le « général JAP » sur « Yellow 2 ».

1 commentaire:

  1. Joli rapport...j'aurais pas voulu être à la place de l'infanterie nippone...

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